Jour 1 : Léran – vallée de l’Hers – plateau de Sault – Espezel
Nous sommes entre Aude et Ariège, les Pyrénées coiffées de leur chapeau hivernal ponctuent l’horizon. Reliefs ici arrondis, là plus aigus, l’œil habitué reconnaît les montagnes et les nomme une à une. Le dôme blanc légèrement sur notre droite, c’est le plateau de Languerail. Après-demain, après deux jours de chevauchée, nous y serons. Pour le moment, de chemins boisés en bordures de champs nous mettons cap au sud à travers la campagne ariégeoise, sous un soleil presque printanier. Le rythme s’installe, les chevaux se posent. Mes pensées vont et viennent, tantôt captent les sensations de l’instant présent, tantôt vagabondent. De vieux désirs de voyage à cheval refont surface.
Après une journée à monter progressivement, nous débouchons le plateau de Sault, vaste étendue parsemée de neige. Le galop s’impose.
Jour 2 : Espezel – forêt domaniale de la Plaine-Comus – plateau de Languerail – Espezel
Notre deuxième journée se fait en boucle au départ du gîte d’Espezel, à travers la forêt domaniale de la Plaine-Comus. Contrées sauvages à dominance de conifères qui ne sont pas sans me rappeler certains paysages québécois. L’épaisseur de neige nous empêche d’atteindre le sommet du Pas de l’Ours (1517 m), les chevaux enfoncent et progressent péniblement. Nous déjeunons près d’une cabane de l’ONF puis nous rejoignons à travers bois le plateau de Languerail enneigé que nous descendons à pieds avant de se remettre en selle pour un galop apprécié de tous, chevaux comme cavaliers.
Jour 3 : Espezel – forêt domaniale de Coume Frède-Picaussel – Puivert
Le temps de nourrir les chevaux et de prendre le petit déjeuner, la pluie du réveil s’est transformée en une neige aux flocons lourds et humides qui ne nous lachera pas de la journée. Les voilà, les conditions hivernales ! Nous quittons le plateau de Sault dans les environs de Montplaisir et descendons dans la forêt qui nous abrite un peu. La présence du refuge ONF du Maquis se fait apprécier pour une pause déjeuner au sec avant de repartir sous la neige qui tombe de plus belle. La météo s’adoucit aux abords de Puivert que nous traversons jusqu’au gîte.
Jour 4 : Puivert – lac de Montbel – Léran
De Puivert, nous rejoignons les rives du lac de Montbel où nous déjeunons et arrivons à Léran en milieu d’après-midi sous un ciel nettoyé par le vent.
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